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Bebert



Bonjour bonsoir Smile

Je me pose des questions a propos des calibrations automatique car après avoir fait un p'tit tour sur le site de Dirac ou ils nous montre tout les bénéfices de leur technologie qu'ils peuvent modifier la réponse en impulse (sa je me demande vraiment comment ils font)

Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
Voir si on peut le reproduire avec un processeur ne sais t'ont jamais Smile

g0dL0se



Bebert a écrit:Bonjour bonsoir Smile

Je me pose des questions a propos des calibrations automatique car après avoir fait un p'tit tour sur le site de Dirac ou ils nous montre tout les bénéfices de leur technologie qu'ils peuvent modifier la réponse en impulse (sa je me demande vraiment comment ils font)

Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
Voir si on peut le reproduire avec un processeur ne sais t'ont jamais Smile

Hello, j'en ai jamais entendu parler avant mais je laisse un petit msg histoire de suivre la discussion. Après une rapide recherche google il semblerait que ce soit des dispositifs + soft qui permettent de faire automatiquement un calage son (eq + mise en phase) ?

Bebert aime ce message

Bebert



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Bebert a écrit:Bonjour bonsoir Smile

Je me pose des questions a propos des calibrations automatique car après avoir fait un p'tit tour sur le site de Dirac ou ils nous montre tout les bénéfices de leur technologie qu'ils peuvent modifier la réponse en impulse (sa je me demande vraiment comment ils font)

Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
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Hello, j'en ai jamais entendu parler avant mais je laisse un petit msg histoire de suivre la discussion. Après une rapide recherche google il semblerait que ce soit des dispositifs + soft qui permettent de faire automatiquement un calage son (eq + mise en phase) ?

Oui en effet ils font EQ + mise en phase chez trinnov (ils communiquent bien sur leurs méthodes) ils travaillent aussi la phase le group delay l'impulse et qques autres choses (dont on peut voir quelques extraits ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais je crois que j'ai trouvé une vidéo (bon oui il dure longtemps il faut que je prenne le temps de la lire) ou ils expliquent clairement comment cela fonctionne ect ! :
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g0dL0se



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Bebert a écrit:Bonjour bonsoir Smile

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Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
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Hello, j'en ai jamais entendu parler avant mais je laisse un petit msg histoire de suivre la discussion. Après une rapide recherche google il semblerait que ce soit des dispositifs + soft qui permettent de faire automatiquement un calage son (eq + mise en phase) ?

Oui en effet ils font EQ + mise en phase chez trinnov (ils communiquent bien sur leurs méthodes) ils travaillent aussi la phase le group delay l'impulse et qques autres choses (dont on peut voir quelques extraits ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais je crois que j'ai trouvé une vidéo (bon oui il dure longtemps il faut que je prenne le temps de la lire) ou ils expliquent clairement comment cela fonctionne ect ! :
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Très intéressant merci, je regarderai ça dans 1 ou 2 semaine si j'ai le temps. À voir si ca a des résultats quasiment aussi bon que lorsque c'est fait par des pros !

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Bebert



g0dL0se a écrit:
Bebert a écrit:
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Bebert a écrit:Bonjour bonsoir Smile

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Mais je crois que j'ai trouvé une vidéo (bon oui il dure longtemps il faut que je prenne le temps de la lire) ou ils expliquent clairement comment cela fonctionne ect ! :
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Très intéressant merci, je regarderai ça dans 1 ou 2 semaine si j'ai le temps. À voir si ca a des résultats quasiment aussi bon que lorsque c'est fait par des pros !

Yess en tout cas cette année a L'ISE ils ont été récompensés pour leurs innovation 3 fois et leur technique du "double bass array" (créé un front d'onde uniforme de basse par le couplage des subs avant et a l'arrière de la salle avoir la même chose pour annuler ce front d'onde donc annuler les réflexions) a visiblement fait ces preuves !

g0dL0se aime ce message

g0dL0se



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Bebert a écrit:Bonjour bonsoir Smile

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Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
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Hello, j'en ai jamais entendu parler avant mais je laisse un petit msg histoire de suivre la discussion. Après une rapide recherche google il semblerait que ce soit des dispositifs + soft qui permettent de faire automatiquement un calage son (eq + mise en phase) ?

Oui en effet ils font EQ + mise en phase chez trinnov (ils communiquent bien sur leurs méthodes) ils travaillent aussi la phase le group delay l'impulse et qques autres choses (dont on peut voir quelques extraits ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais je crois que j'ai trouvé une vidéo (bon oui il dure longtemps il faut que je prenne le temps de la lire) ou ils expliquent clairement comment cela fonctionne ect ! :
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Très intéressant merci, je regarderai ça dans 1 ou 2 semaine si j'ai le temps. À voir si ca a des résultats quasiment aussi bon que lorsque c'est fait par des pros !

Yess en tout cas cette année a L'ISE ils ont été récompensés pour leurs innovation 3 fois et leur technique du "double bass array" (créé un front d'onde uniforme de basse par le couplage des subs avant et a l'arrière de la salle avoir la même chose pour annuler ce front d'onde donc annuler les réflexions) a visiblement fait ces preuves !

Top ! Tu as perdu l'accès à ton ancien compte (s'il s'agit bien de la même personne que Bebert7068) ?!

Marc34

Marc34

Bonjour bonsoir Smile

Je me pose des questions a propos des calibrations automatique car après avoir fait un p'tit tour sur le site de Dirac ou ils nous montre tout les bénéfices de leur technologie qu'ils peuvent modifier la réponse en impulse (sa je me demande vraiment comment ils font)

Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ? (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
Voir si on peut le reproduire avec un processeur ne sais t'ont jamais Smile
Le procédé est basé sur la convolution FFT (transformation de fourrier). Cela permet des manipulations dans le domaine fréquentiel et temporel. Autrement dit, on va pouvoir agir à la fois sur la réponse en fréquences et la phase, ce qui impacte donc le group delay et l'impulse.

La réponse en fréquences, tu dois normalement savoir ce que c'est.

Le group delay, c'est le délai induit lié à une fréquence.

La phase c’est une autre manière de visualiser le group delay, à la différence que l'amplitude de la phase rapporte le délai à une période (fréquence) indexée sur 360° par période. Ainsi, une 1/2 période est donc égale à 180°, 1/4 de période = 90°, etc. A noter que la phase est toujours relative à un point de référence temporel, qui peut être absolu, par exemple la plus haute crête de l'impulse, ou bien encore référence temporelle définie de manière arbitraire.

L'impulse est une mesure qui représente la somme de l'amplitude de toutes les fréquences, représentées dans un domaine temporel, corrélé avec la phase.

Ainsi, à partir d'une mesure impulse, on peut par FFT obtenir la réponse en fréquences, GD et phase, et inversement.

C'est un peu technique, je ne sais pas si tout le monde suivra, mais ce n’est pas la chose la plus simple à expliquer à des personnes n'ayant pas toutes les bases en matière de synthèse sonore (déjà qu'à elle seule, la phase est peu comprise, même pour des gens se disant des "professionnels").

Dans le cadre de corrections sur un système audio, le but est d'appliquer la réponse en fréquences inverse ainsi que la phase inverse, et ainsi recréer un signal avec une réponse plate (ou suivant une courbe cible) et avec un GD/phase parfaitement plat. Tous les calculs sont effectués sur base d'une réponse impulse qui elle même aura été créée à partir de la mesure des enceintes + éventuellement la pièce si les enceintes sont dans une pièce.

Sur le papier, ça a l'air révolutionnaire, parce qu'on a l'impression que ça va transformer n'importe quelle enceinte dans une pièce en un système parfait. Mais dans la pratique, ça ne l'est pas vraiment : ce procédé ne peut pas tout corriger et en tous points d'écoutes à la fois dans la pièce. Alors certes on pourra un peu améliorer l'écoute, mais pas bien + que ce qu'on aurait pu faire avec un bon processeur traditionnel.

Il y a aussi d'autres limitations: par exemple, impossible à partir d'une seule impulse de corriger tous les effets de non linéarités liés à un système acoustique. D'autre part, le traitement peut aussi ne pas être 100% transparent, notamment en cas de fortes corrections : il peut y avoir apparition de pré-échos, de la mollesse dans le grave. Le temps de traitement nécessaire peut aussi être un obstacle, puisqu'il induit un délai, notamment dans le grave, ce qui peut être perturbant dans le cas de live ou de mix DJ (même dans le cas home cinéma où il faut pouvoir ajouter le délai correspondant sur l'image). Néanmoins je peux y voir un avantage dans l'utilisation d'une ligne array en corrigeant la phase voie par voie, ce qui peut aider à améliorer la régularité de la directivité verticale.

Donc aucun traitement DSP ne remplacera la bonne conception d'une enceinte, qui utilisera des bons HP, pas plus que rien ne remplacera le traitement acoustique physique d'une pièce.

Par contre il y a d'autres applications studio où ce genre de traitement peut exceller, par exemple les reverbs dites à convolution qui peuvent recréer le son de n'importe quelle acoustique de pièce, de la salle de bains à une grande cathédrale. C'est toujours le même principe à base de l'impulse qu'on peut capturer à l'aide d'un sweep diffusé sur une enceinte omnidirectionnelle (par exemple plusieurs HP sur une enceinte en forme de dodécahédre), ou avec des moyens plus rudimentaires, un pistolet à blanc, ou encore un ballon de baudruche que l'on va éclater. Il est même possible de créer des pièces virtuelles par calculs logiciels (on peut donc écouter le son d'une pièce avant même qu'elle soit construite), ou encore d'expérimenter divers signaux qui serviront d'impulse: j'ai longtemps utilisé des signaux de bruit rose traités avec une enveloppe de niveau (VCA), des eqs, et avec un filtre passe bas dynamique pour recréer la décroissance des aigus dans le temps. On peut ainsi obtenir de belles et longues réverbs, voire même très longues, avec une excellente distribution/répartition des fréquences dans l'espace, ce qui n’est pas naturel pour une pièce ou espace réel, mais fonctionne très bien en création musicale.

On peut aussi utiliser ce traitement à base d'impulse pour virtualiser n'importe quel eq hardware ou software dont on aura préalablement mesuré l'impulse. Juste chaque réglage d'eq nécessitera une réponse impulse. On peut encore appliquer l'égalisation d'un mixage à un autre mixage, ce que font déjà certains plugins, avec toutefois la limitation que chaque mixage ayant ses particularités, une égalisation peut ne pas fonctionner sur un autre mixage. Mais si c’est pour reprendre la bande passante limitée d'un vieux téléphone, ça fonctionne très bien. Il faudra tout de même rajouter un peu de distorsion pour l'analogique, et pour le numérique dégrader le signal pour émuler une forte compression numérique

On peut aussi émuler des compresseurs, mais il faudra plusieurs mesures impulse parce que bien des compresseurs ont des comportements totalement non linéaires. Et pour combler le manque de mesures entre chaque impulse, on peut utiliser des algorithmes de morphing entre chaque impulse. C’est ce que font d'ailleurs certains plugins d'émulation. Inconvénient, ça peut consommer beaucoup de ressources processeurs.

Autre application à la portée de tous: recréer le son d'une enceinte à partir d'une mesure (REW permet d'exporter l'impulse) ou même d'une simu (Hornresp permet aussi l'exportation de l'impulse calculée). Il suffit ensuite d'importer l'impulse générée dans un logiciel ou plugin capable de faire ce genre de traitement à base d'impulse. Toutefois, la limitation est que la coloration de l'impulse viendra s'additionner à l'enceinte sur laquelle on écoute.

Dernière application possible: à partir d'une enceinte ou un micro donné, les faire sonner comme un autre modèle : la marque Antares, célèbre pour avoir créé le fameux plugin Autotune avait développé ce genre de logiciel pour micros et enceintes avec plusieurs impulse pré-enregistrés en interne. On pouvait ainsi transformer une Dynaudio BM6 en Auratone, ou un SM58 en Neumann U87. Certes il y avait évidemment le même genre de limitions (et d'autres) déjà décrites plus haut sur les systèmes acoustiques. Ces plugins ont eu bien moins de succès qu'Auto-Tune, si bien qu'ils ont disparu de leur catalogue, l'intérêt étant limité, et les limitions évidentes (hormis l'expérimentation).

Des outils qui permettent de charger une réponse impulse et d'appliquer des traitements à partir de cette impulse:
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Outil permettant de rectifier l'égalisation et la phase, puis générer une nouvelle impulse incorporant ces corrections:
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Bebert



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Hello, j'en ai jamais entendu parler avant mais je laisse un petit msg histoire de suivre la discussion. Après une rapide recherche google il semblerait que ce soit des dispositifs + soft qui permettent de faire automatiquement un calage son (eq + mise en phase) ?

Oui en effet ils font EQ + mise en phase chez trinnov (ils communiquent bien sur leurs méthodes) ils travaillent aussi la phase le group delay l'impulse et qques autres choses (dont on peut voir quelques extraits ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais je crois que j'ai trouvé une vidéo (bon oui il dure longtemps il faut que je prenne le temps de la lire) ou ils expliquent clairement comment cela fonctionne ect ! :
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Yess en tout cas cette année a L'ISE ils ont été récompensés pour leurs innovation 3 fois et leur technique du "double bass array" (créé un front d'onde uniforme de basse par le couplage des subs avant et a l'arrière de la salle avoir la même chose pour annuler ce front d'onde donc annuler les réflexions) a visiblement fait ces preuves !

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Non justement je suis un nouvel utilisateur haha mais je savais pas que il y avait un autre Bebert j'ai bien envie de me créé un autre compte pour arrêter cet amalgame x)

Bebert



Marc34 a écrit:
Bonjour bonsoir Smile

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Savez vous comment leurs système de calibration auto de ces marques fonctionnent ?  (EQ/phase/délais/un délai de la même fréquence pour annuler une réflexion ? (Sa je crois que chez L-acoustics ils le font dans certains cas d'installation fixe))
Voilà je suis curieux de savoir si quelqu'un sais Smile
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Le procédé est basé sur la convolution FFT (transformation de fourrier). Cela permet des manipulations dans le domaine fréquentiel et temporel. Autrement dit, on va pouvoir agir à la fois sur la réponse en fréquences et la phase, ce qui impacte donc le group delay et l'impulse.

La  réponse en fréquences, tu dois normalement savoir ce que c'est.

Le group delay, c'est le délai induit lié à une fréquence.

La phase c’est une autre manière de visualiser le group delay, à la différence que l'amplitude de la phase rapporte le délai à une période (fréquence) indexée sur 360° par période. Ainsi, une 1/2 période est donc égale à 180°, 1/4 de période = 90°, etc. A noter que la phase est toujours relative à un point de référence temporel, qui peut être absolu, par exemple la plus haute crête de l'impulse, ou bien encore référence temporelle définie de manière arbitraire.

L'impulse est une mesure qui représente la somme de l'amplitude de toutes les fréquences, représentées dans un domaine temporel, corrélé avec la phase.

Ainsi, à partir d'une mesure impulse, on peut par FFT obtenir la réponse en fréquences, GD et phase, et inversement.

C'est un peu technique, je ne sais pas si tout le monde suivra, mais ce n’est pas la chose la plus simple à expliquer à des personnes n'ayant pas toutes les bases en matière de synthèse sonore (déjà qu'à elle seule, la phase est peu comprise, même pour des gens se disant des "professionnels").

Dans le cadre de corrections sur un système audio, le but est d'appliquer la réponse en fréquences inverse ainsi que la phase inverse, et ainsi recréer un signal avec une réponse plate (ou suivant une courbe cible) et avec un GD/phase parfaitement plat. Tous les calculs sont effectués sur base d'une réponse impulse qui elle même aura été créée à partir de la mesure des enceintes + éventuellement la pièce si les enceintes sont dans une pièce.

Sur le papier, ça a l'air révolutionnaire, parce qu'on a l'impression que ça va transformer n'importe quelle enceinte dans une pièce en un système parfait. Mais dans la pratique, ça ne l'est pas vraiment : ce procédé ne peut pas tout corriger et en tous points d'écoutes à la fois dans la pièce. Alors certes on pourra un peu améliorer l'écoute, mais pas bien + que ce qu'on aurait pu faire avec un bon processeur traditionnel.

Il y a aussi d'autres limitations: par exemple, impossible à partir d'une seule impulse de corriger tous les effets de non linéarités liés à un système acoustique. D'autre part, le traitement peut aussi ne pas être 100% transparent, notamment en cas de fortes corrections : il peut y avoir apparition de pré-échos, de la mollesse dans le grave. Le temps de traitement nécessaire peut aussi être un obstacle, puisqu'il induit un délai, notamment dans le grave, ce qui peut être perturbant dans le cas de live ou de mix DJ (même dans le cas home cinéma où il faut pouvoir ajouter le délai correspondant sur l'image). Néanmoins je peux y voir un avantage dans l'utilisation d'une ligne array en corrigeant la phase voie par voie, ce qui peut aider à améliorer la régularité de la directivité verticale.

Donc aucun traitement DSP ne remplacera la bonne conception d'une enceinte, qui utilisera des bons HP, pas plus que rien ne remplacera le traitement acoustique physique d'une pièce.

Par contre il y a d'autres applications studio où ce genre de traitement peut exceller, par exemple les reverbs dites à convolution qui peuvent recréer le son de n'importe quelle acoustique de pièce, de la salle de bains à une grande cathédrale. C'est toujours le même principe à base de l'impulse qu'on peut capturer à l'aide d'un sweep diffusé sur une enceinte omnidirectionnelle (par exemple plusieurs HP sur une enceinte en forme de dodécahédre), ou avec des moyens plus rudimentaires, un pistolet à blanc, ou encore un ballon de baudruche que l'on va éclater. Il est même possible de créer des pièces virtuelles par calculs logiciels (on peut donc écouter le son d'une pièce avant même qu'elle soit construite), ou encore d'expérimenter divers signaux qui serviront d'impulse: j'ai longtemps utilisé des signaux de bruit rose traités avec une enveloppe de niveau (VCA), des eqs, et avec un filtre passe bas dynamique pour recréer la décroissance des aigus dans le temps. On peut ainsi obtenir de belles et longues réverbs, voire même très longues, avec une excellente distribution/répartition des fréquences dans l'espace, ce qui n’est pas naturel pour une pièce ou espace réel, mais fonctionne très bien en création musicale.

On peut aussi utiliser ce traitement à base d'impulse pour virtualiser n'importe quel eq hardware ou software dont on aura préalablement mesuré l'impulse. Juste chaque réglage d'eq nécessitera une réponse impulse. On peut encore appliquer l'égalisation d'un mixage à un autre mixage, ce que font déjà certains plugins, avec toutefois la limitation que chaque mixage ayant ses particularités, une égalisation peut ne pas fonctionner sur un autre mixage. Mais si c’est pour reprendre la bande passante limitée d'un vieux téléphone, ça fonctionne très bien. Il faudra tout de même rajouter un peu de distorsion pour l'analogique, et pour le numérique dégrader le signal pour émuler une forte compression numérique

On peut aussi émuler des compresseurs, mais il faudra plusieurs mesures impulse parce que bien des compresseurs ont des comportements totalement non linéaires. Et pour combler le manque de mesures entre chaque impulse, on peut utiliser des algorithmes de morphing entre chaque impulse. C’est ce que font d'ailleurs certains plugins d'émulation. Inconvénient, ça peut consommer beaucoup de ressources processeurs.

Autre application à la portée de tous: recréer le son d'une enceinte à partir d'une mesure (REW permet d'exporter l'impulse) ou même d'une simu (Hornresp permet aussi l'exportation de l'impulse calculée). Il suffit ensuite d'importer l'impulse générée dans un logiciel ou plugin capable de faire ce genre de traitement à base d'impulse. Toutefois, la limitation est que la coloration de l'impulse viendra s'additionner à l'enceinte sur laquelle on écoute.

Dernière application possible: à partir d'une enceinte ou un micro donné, les faire sonner comme un autre modèle : la marque Antares, célèbre pour avoir créé le fameux plugin Autotune avait développé ce genre de logiciel pour micros et enceintes avec plusieurs impulse pré-enregistrés en interne. On pouvait ainsi transformer une Dynaudio BM6 en Auratone, ou un SM58 en Neumann U87. Certes il y avait évidemment le même genre de limitions (et d'autres) déjà décrites plus haut sur les systèmes acoustiques. Ces plugins ont eu bien moins de succès qu'Auto-Tune, si bien qu'ils ont disparu de leur catalogue, l'intérêt étant limité, et les limitions évidentes (hormis l'expérimentation).

Des outils qui permettent de charger une réponse impulse et d'appliquer des traitements à partir de cette impulse:
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Outil permettant de rectifier l'égalisation et la phase, puis générer une nouvelle impulse incorporant ces corrections:
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Je comprends du coup la corrélation entre l'impulse, le group delay et du coup la phase et ses conséquences !

La où sa me perturbe c'est le fait de savoir qu'une mesure impulse contient alors si j'ai bien compris contient les informations de l'enceinte + de la pièce et comment le son se propage du coup la phase et le group delay x)


Mais du coup si on es motivé avec un processeur FIR avec une bonne puissance de calcul + REW (ou autre logiciel) un micro et de la patience on pourrait arriver aux mêmes résultats (voir mieux) que ces calibrations automatiques ?

Je te remercie beaucoup d'avoir pris le temps de tout expliquer et d'avoir donner des pistes a aller voir Smile

Marc34

Marc34


comment le son se propage du coup la phase et le group delay x)
J'ai pas bien compris ce que tu voulais dire exactement.


Mais du coup si on es motivé avec un processeur FIR avec une bonne puissance de calcul + REW (ou autre logiciel) un micro et de la patience on pourrait arriver aux mêmes résultats (voir mieux) que ces calibrations automatiques ?
Il y a des choses qu'une calibration automatique ne peux pas faire. Et de toutes façons, la qualité des corrections dépend aussi de la qualité des mesures effectuées, de la courbe cible que tu t'es fixé, ce qui fait qu'il est dans tous les cas utile de faire des écoutes et pratiquer des corrections à l'oreille, ce qui nécessite une certaine expérience. L'effet d'accoutumance peut aussi être trompeur. Sur une bonne sono, avec des titres au mixage équilibré, tous les styles doivent pouvoir passer correctement. Si ce n’est pas le cas, c’est qu'il y a soucis quelque part.

Ensuite on peut distinguer les corrections qui ne prennent en compte que la sono (en plein air, hors de toutes réflexions), et les corrections qui prennent en compte sono + salle, corrections qui seront à renouveler dans une salle différente

Si on ne dispose que des corrections de la sono seule, il faudra rajouter une couche de corrections liée uniquement à la salle.


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g0dL0se



Marc34 a écrit:
Le procédé est basé sur la convolution FFT (transformation de fourrier). Cela permet des manipulations dans le domaine fréquentiel et temporel. Autrement dit, on va pouvoir agir à la fois sur la réponse en fréquences et la phase, ce qui impacte donc le group delay et l'impulse.

La  réponse en fréquences, tu dois normalement savoir ce que c'est.

Le group delay, c'est le délai induit lié à une fréquence.

La phase c’est une autre manière de visualiser le group delay, à la différence que l'amplitude de la phase rapporte le délai à une période (fréquence) indexée sur 360° par période. Ainsi, une 1/2 période est donc égale à 180°, 1/4 de période = 90°, etc. A noter que la phase est toujours relative à un point de référence temporel, qui peut être absolu, par exemple la plus haute crête de l'impulse, ou bien encore référence temporelle définie de manière arbitraire.

L'impulse est une mesure qui représente la somme de l'amplitude de toutes les fréquences, représentées dans un domaine temporel, corrélé avec la phase.

Ainsi, à partir d'une mesure impulse, on peut par FFT obtenir la réponse en fréquences, GD et phase, et inversement.

Bebert a écrit:.

Par rapport à ce qu'a expliqué Marc, je vais essayer de vulgariser (je pense que ça me fait un bon exercice, et puis peut-être que mon expérience de seulement 2mois de calage avec REW te sera parlante, je vais essayer de ne pas dire de bêtise).


La réponse en fréquence (tu vois ce que c'est): obtenir une réponse en fréquences parfaite implique avoir une réponse en fréquences la plus plate possible.

Cependant la réciproque n'est pas vraie, car la réponse en fréquence que tu obtiens est issue d'une fenêtre temporelle de calcul basée sur l'impulse que tu choisis. Le moyen le plus simple de s'en rendre compte avec la dernière version de REW est de faire varier la fenêtre temporelle et voir que lorsque cette dernière est petite temporellement cela supprime la visualisation dans le bas du spectre.
Pourquoi ça ?
Car il faut avoir dans la fenêtre, au minimum une période associée à la fréquence d'intérêt. En d'autres termes, si tu veux pouvoir observer les fréquences à 30Hz, il faut que la fenêtre temporelle que tu choisis soit au minimum de 1/30*1000 = 33ms.

La réponse en fréquence que tu observe naïvement est donc la résultante d'une sommation de niveau sonore pour un délai choisis. Pour comprendre pour la réciproque n'est pas vraie, il faut s'intéresser aux CSD (cumulative spectral delay), également appelé "wavelet" je crois, et qui dans REW s'appelle Spectrogram. C'est representé soit sur 3axes: temporel, fréquentiel, niveau sonore; ou encore sur 2 avec une représentation en couleur pour la 3eme dimension comme c'est le cas dans REW.

C'est la que ça devient intéressant: quand tu fais un calage pour une teuf normalement tu fais ça en champ libre, sans obstacle et avec une acoustique qui ne génère normalement pas de coloration. Hors dans le monde du home studio ils ont un problème beaucoup plus chiant, ils sont en intérieur, cela veut dire que même avec des enceintes de monitoring à 4000balles qui dans des conditions de labo de tests donnent une réponse monstrueusement plate, il n'en demeure pas moins que si tu les colles contre un mur ca va bousiller la fréquence en fréquence: ainsi il faut faire 2 choses.
1) Trouver l'endroit dans la pièce qui induit le moins de coloration (pas contre le mur idéalement lol)
2) Débuter un calage avec eq spécifique pour l'endroit de la pièce que tu auras choisis.

De ma faible expérience en teuf, on utilise qu'avec parcimonie le Spectrogram de REW car on a la garantie d'une rapidité d'écoulement de l'énergie qui est cohérente (c'est littéralement ce que tu observe sur le Spectrogram), car pas d'obstacle. Cela veut dire que si ta réponse en fréquence est basée sur une sommation de X ms, alors puisque l'écoulement de l'énergie est cohérent, le niveau sonore indiqué sur la réponse en fréquence coïncidera avec les sommation faites sur les Xms. Tu as donc uniquement besoin de t'assurer que la réponse en fréquence est bonne une fois que le Spectrogram est bon.

Un Spectrogram idéal ça ressemble à ça:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le Barycentre d'énergie en fonction de la fréquence du CSD doit être le plus droit possible.

Or en studio si aucune correction n'est appliquée ça peut ressembler à ça (un truc avec pleins de trous):
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Du coup quand pour une fréquence donnée tu fais la somme sur une fenêtre de X ms, tu obtiens une moyenne d'éléments, certains d'une intensité sonore très forte et d'autres très faible, bref il y a une perte d'information. Cette sommation correspond à une réduction de dimension de l'axe temporel pour passer sur sa version moyennée.

Ca répond à pourquoi la réciproque n'est pas systématiquement vraie et pourquoi il est d'important de s'assurer de la cohérence du CSD avant d'interpréter la réponse en fréquence qui elle même dépend de la fenêtre temporelle choisie à partir de l'impulse.

C'est d'ailleurs marrant de voir que l'on peut comprendre (comme Marc y faisait allusion) la géométrie d'une pièce. Par exemple si tu as tes enceintes posées sur un Bureau, tu observeras probablement un autre gros pic bien distinguable sur l'impulse. Si ce dernier est à 1m de tes enceintes, tu l'observeras 2.94ms après le premier pic car le son se propage en fonction des conditions atmosphériques à environ 340 mètres/s. (C'est marrant de faire l'expérience).

En ce qui concerne le GD (Group Delay), c'est un indicateur qui signifie quelque chose pour un ressenti humain contrairement à la phase (qui est une construction mathématique) qui est plus difficile à associer à un ressenti.
J'aime bien le voir de la manière suivante: le group delay est la -dérivée de la phase pour un certain interval de fréquence. C'est à dire que si la phase a un pente constante en fonction des fréquences, alors le gd est constant.

Du peu d'expérience que j'en ai, un groupe delay = 0ms constant c'est physiquement impossible à obtenir, mais c'est pas très grave. Ce qui est beaucoup plus chiant c'est que ton groupe delay varie beaucoup même si c'est de quelques ms, à l'inverse un GD constant mais avec quelques ms de plus que s'il variait en permanence ça l'est moins. Pourquoi ? Parce qu'une variation de la pente de la phase, ça correspond à un phémomène de non linéarité (c'est pas une droite la pente quoi) et ça tes oreilles l'entendent.
Cependant: plus on monte en fréquences, plus le GD doit être bas pour une même limite de déviation de phase (c'est juste normale convenu des longueurs d'ondes), le GD est peu significatif sur 30-60Hz.

Bref j'espère que cette mise en évidence des différence entre conditions de teufs et conditions de studio pour un calage t'aideront à comprendre des choses, personnellement ça m'a beaucoup aidé. J'espère n'avoir rien dit de faux sinon n'hésitez pas à me corriger.


Marc34 a écrit:
Autre application à la portée de tous: recréer le son d'une enceinte à partir d'une mesure (REW permet d'exporter l'impulse) ou même d'une simu (Hornresp permet aussi l'exportation de l'impulse calculée). Il suffit ensuite d'importer l'impulse générée dans un logiciel ou plugin capable de faire ce genre de traitement à base d'impulse. Toutefois, la limitation est que la coloration de l'impulse viendra s'additionner à l'enceinte sur laquelle on écoute.

Dernière application possible: à partir d'une enceinte ou un micro donné, les faire sonner comme un autre modèle : la marque Antares, célèbre pour avoir créé le fameux plugin Autotune avait développé ce genre de logiciel pour micros et enceintes avec plusieurs impulse pré-enregistrés en interne. On pouvait ainsi transformer une Dynaudio BM6 en Auratone, ou un SM58 en Neumann U87. Certes il y avait évidemment le même genre de limitions (et d'autres) déjà décrites plus haut sur les systèmes acoustiques. Ces plugins ont eu bien moins de succès qu'Auto-Tune, si bien qu'ils ont disparu de leur catalogue, l'intérêt étant limité, et les limitions évidentes (hormis l'expérimentation).

Des outils qui permettent de charger une réponse impulse et d'appliquer des traitements à partir de cette impulse:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Outil permettant de rectifier l'égalisation et la phase, puis générer une nouvelle impulse incorporant ces corrections:
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C'est rigolo ces applications Very Happy

A quoi sert le dernier outil ? En général à chaque fois que j'applique une modif de traitement de son eq/phase vu que cela a un effet sur l'impulse je refais une mesure directement pour observer le changement. Si je comprends bien ça permet de permettre de bosser sur les corrections même si on ne dispose pas du matos sous la main pour pouvoir faire des mesures ?

Bebert aime ce message

Bebert



g0dL0se a écrit:
Marc34 a écrit:
Le procédé est basé sur la convolution FFT (transformation de fourrier). Cela permet des manipulations dans le domaine fréquentiel et temporel. Autrement dit, on va pouvoir agir à la fois sur la réponse en fréquences et la phase, ce qui impacte donc le group delay et l'impulse.

La  réponse en fréquences, tu dois normalement savoir ce que c'est.

Le group delay, c'est le délai induit lié à une fréquence.

La phase c’est une autre manière de visualiser le group delay, à la différence que l'amplitude de la phase rapporte le délai à une période (fréquence) indexée sur 360° par période. Ainsi, une 1/2 période est donc égale à 180°, 1/4 de période = 90°, etc. A noter que la phase est toujours relative à un point de référence temporel, qui peut être absolu, par exemple la plus haute crête de l'impulse, ou bien encore référence temporelle définie de manière arbitraire.

L'impulse est une mesure qui représente la somme de l'amplitude de toutes les fréquences, représentées dans un domaine temporel, corrélé avec la phase.

Ainsi, à partir d'une mesure impulse, on peut par FFT obtenir la réponse en fréquences, GD et phase, et inversement.

Bebert a écrit:.

Par rapport à ce qu'a expliqué Marc, je vais essayer de vulgariser (je pense que ça me fait un bon exercice, et puis peut-être que mon expérience de seulement 2mois de calage avec REW te sera parlante, je vais essayer de ne pas dire de bêtise).


La réponse en fréquence (tu vois ce que c'est): obtenir une réponse en fréquences parfaite implique avoir une réponse en fréquences la plus plate possible.

Cependant la réciproque n'est pas vraie, car la réponse en fréquence que tu obtiens est issue d'une fenêtre temporelle de calcul basée sur l'impulse que tu choisis. Le moyen le plus simple de s'en rendre compte avec la dernière version de REW est de faire varier la fenêtre temporelle et voir que lorsque cette dernière est petite temporellement cela supprime la visualisation dans le bas du spectre.
Pourquoi ça ?
Car il faut avoir dans la fenêtre, au minimum une période associée à la fréquence d'intérêt. En d'autres termes, si tu veux pouvoir observer les fréquences à 30Hz, il faut que la fenêtre temporelle que tu choisis soit au minimum de 1/30*1000 = 33ms.

La réponse en fréquence que tu observe naïvement est donc la résultante d'une sommation de niveau sonore pour un délai choisis. Pour comprendre pour la réciproque n'est pas vraie, il faut s'intéresser aux CSD (cumulative spectral delay), également appelé "wavelet" je crois, et qui dans REW s'appelle Spectrogram. C'est representé soit sur 3axes: temporel, fréquentiel, niveau sonore; ou encore sur 2 avec une représentation en couleur pour la 3eme dimension comme c'est le cas dans REW.

C'est la que ça devient intéressant: quand tu fais un calage pour une teuf normalement tu fais ça en champ libre, sans obstacle et avec une acoustique qui ne génère normalement pas de coloration. Hors dans le monde du home studio ils ont un problème beaucoup plus chiant, ils sont en intérieur, cela veut dire que même avec des enceintes de monitoring à 4000balles qui dans des conditions de labo de tests donnent une réponse monstrueusement plate, il n'en demeure pas moins que si tu les colles contre un mur ca va bousiller la fréquence en fréquence: ainsi il faut faire 2 choses.
1) Trouver l'endroit dans la pièce qui induit le moins de coloration (pas contre le mur idéalement lol)
2) Débuter un calage avec eq spécifique pour l'endroit de la pièce que tu auras choisis.

De ma faible expérience en teuf, on utilise qu'avec parcimonie le Spectrogram de REW car on a la garantie d'une rapidité d'écoulement de l'énergie qui est cohérente (c'est littéralement ce que tu observe sur le Spectrogram), car pas d'obstacle. Cela veut dire que si ta réponse en fréquence est basée sur une sommation de X ms, alors puisque l'écoulement de l'énergie est cohérent, le niveau sonore indiqué sur la réponse en fréquence coïncidera avec les sommation faites sur les Xms. Tu as donc uniquement besoin de t'assurer que la réponse en fréquence est bonne une fois que le Spectrogram est bon.

Un Spectrogram idéal ça ressemble à ça:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le Barycentre d'énergie en fonction de la fréquence du CSD doit être le plus droit possible.

Or en studio si aucune correction n'est appliquée ça peut ressembler à ça (un truc avec pleins de trous):
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Du coup quand pour une fréquence donnée tu fais la somme sur une fenêtre de X ms, tu obtiens une moyenne d'éléments, certains d'une intensité sonore très forte et d'autres très faible, bref il y a une perte d'information. Cette sommation correspond à une réduction de dimension de l'axe temporel pour passer sur sa version moyennée.

Ca répond à pourquoi la réciproque n'est pas systématiquement vraie et pourquoi il est d'important de s'assurer de la cohérence du CSD avant d'interpréter la réponse en fréquence qui elle même dépend de la fenêtre temporelle choisie à partir de l'impulse.

C'est d'ailleurs marrant de voir que l'on peut comprendre (comme Marc y faisait allusion) la géométrie d'une pièce. Par exemple si tu as tes enceintes posées sur un Bureau, tu observeras probablement un autre gros pic bien distinguable sur l'impulse. Si ce dernier est à 1m de tes enceintes, tu l'observeras 2.94ms après le premier pic car le son se propage en fonction des conditions atmosphériques à environ 340 mètres/s. (C'est marrant de faire l'expérience).

En ce qui concerne le GD (Group Delay), c'est un indicateur qui signifie quelque chose pour un ressenti humain contrairement à la phase (qui est une construction mathématique) qui est plus difficile à associer à un ressenti.
J'aime bien le voir de la manière suivante: le group delay est la -dérivée de la phase pour un certain interval de fréquence. C'est à dire que si la phase a un pente constante en fonction des fréquences, alors le gd est constant.

Du peu d'expérience que j'en ai, un groupe delay = 0ms constant c'est physiquement impossible à obtenir, mais c'est pas très grave. Ce qui est beaucoup plus chiant c'est que ton groupe delay varie beaucoup même si c'est de quelques ms, à l'inverse un GD constant mais avec quelques ms de plus que s'il variait en permanence ça l'est moins. Pourquoi ? Parce qu'une variation de la pente de la phase, ça correspond à un phémomène de non linéarité (c'est pas une droite la pente quoi) et ça tes oreilles l'entendent.
Cependant: plus on monte en fréquences, plus le GD doit être bas pour une même limite de déviation de phase (c'est juste normale convenu des longueurs d'ondes), le GD est peu significatif sur 30-60Hz.

Bref j'espère que cette mise en évidence des différence entre conditions de teufs et conditions de studio pour un calage t'aideront à comprendre des choses, personnellement ça m'a beaucoup aidé. J'espère n'avoir rien dit de faux sinon n'hésitez pas à me corriger.


Marc34 a écrit:
Autre application à la portée de tous: recréer le son d'une enceinte à partir d'une mesure (REW permet d'exporter l'impulse) ou même d'une simu (Hornresp permet aussi l'exportation de l'impulse calculée). Il suffit ensuite d'importer l'impulse générée dans un logiciel ou plugin capable de faire ce genre de traitement à base d'impulse. Toutefois, la limitation est que la coloration de l'impulse viendra s'additionner à l'enceinte sur laquelle on écoute.

Dernière application possible: à partir d'une enceinte ou un micro donné, les faire sonner comme un autre modèle : la marque Antares, célèbre pour avoir créé le fameux plugin Autotune avait développé ce genre de logiciel pour micros et enceintes avec plusieurs impulse pré-enregistrés en interne. On pouvait ainsi transformer une Dynaudio BM6 en Auratone, ou un SM58 en Neumann U87. Certes il y avait évidemment le même genre de limitions (et d'autres) déjà décrites plus haut sur les systèmes acoustiques. Ces plugins ont eu bien moins de succès qu'Auto-Tune, si bien qu'ils ont disparu de leur catalogue, l'intérêt étant limité, et les limitions évidentes (hormis l'expérimentation).

Des outils qui permettent de charger une réponse impulse et d'appliquer des traitements à partir de cette impulse:
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Outil permettant de rectifier l'égalisation et la phase, puis générer une nouvelle impulse incorporant ces corrections:
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C'est rigolo ces applications Very Happy

A quoi sert le dernier outil ? En général à chaque fois que j'applique une modif de traitement de son eq/phase vu que cela a un effet sur l'impulse je refais une mesure directement pour observer le changement. Si je comprends bien ça permet de permettre de bosser sur les corrections même si on ne dispose pas du matos sous la main pour pouvoir faire des mesures ?

Merci d'avoir expliquer ça avec tes mots Wink
Pour ce qui es de l'onglet wavlet justement je traînait dans REW car je m'amusais a tirer des mesures dans ma chambre avec différentes enceintes (mes jvc les anciennes Sony de mes parents mdrr) et au bout d'un moment je tombe sur cet onglet magique après 15 minutes j'ai compris ce que sa représentais et j'ai fait des verifs en bougeant mon matos ect donc j'ai trifouiller et a force j'ai compris quel influence cela avais sur le son (j'ai même fait des test a mettre des matelas contre le mur ect) donc je suis pas perdu ça va mdrr j'ai même vu les corrélations entre les réflexions dans l'onglet spectrograme et les accidents de la courbe et l'importance de bouger le matériel Wink

ilo



Quelques liens intéressants que j'ai mis dans un ordre suivant une certaine logique pour moi :

Courbe cible :
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Courbe cible :
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Meusure MMM :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

RePhase Tutoriel compléments : Mesures en 9 points
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Installation et utilisation de Rephase :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La convolution pour une source extérieure au pc :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Personnellement, je trouve la solution Rephase très appréciable si on prend soin préalablement de bien concevoir l'essentiel (enceintes, placement des enceintes et traitement minimum de la pièce). La solution Dirac étouffe l'écoute pour moi et la rend artificielle. Le trinov est bien meilleur à l'écoute mais c'est très cher. L'antimod pour un sub domestique est assez bluffant. Mais là encore le tarif me semble élevé. D.Petoin nous propose une alternative qui me semble intéressante bien que non testé pour le moment :

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Marc34

Marc34


La réponse en fréquence (tu vois ce que c'est): obtenir une réponse en fréquences parfaite implique avoir une réponse en fréquences la plus plate possible.
Ca c'est la théorie, mais suivant le niveau et la courbe cible visée, l'égalisation est susceptible de changer, toute simplement parce que l'oreille n'a pas une courbe de réponse régulière en fonction du niveau. Donc plus il y a de niveau, plus tu dois creuser vers 2.5Khz. de même, si tu mesures en salle, les réflexions pouvant être comptabilisées par la mesure, et les aigus étant moins bien réfléchis que le grave, tu vas avoir tendance à trop pousser l'eq dans l'aigu. Dans ce cas là, il faut un aigu qui chute à la mesure. Note: Le cerveau a tendance à retenir davantage les sons directs que les sons réfléchis, ce qui rentre donc dans le processus de ta perception de la réponse en fréquences. Il ne faut donc pas toujours se fier à la mesure en créant une courbe plate, car dans le cas présent dans une salle, ton oreille percevra une réponse avec trop d'aigus. D'où l'importance de toujours finir le calage à l'oreille. Un simple shelving permettra de remettre les choses en place. Ceci dit, quelqu'un qui a de l'expérience, en connaissant le volume de la salle et les taux de réverbération pour chaque bandes de fréquences peut arriver à anticiper le problème.



Car il faut avoir dans la fenêtre, au minimum une période associée à la fréquence d'intérêt. En d'autres termes, si tu veux pouvoir observer les fréquences à 30Hz, il faut que la fenêtre temporelle que tu choisis soit au minimum de 1/30*1000 = 33ms.
Ce n’est pas complétement faux, mais pas complétement juste parce que ça dépend aussi du type de fenêtrage FFT/type de filtre qui est utilisé. Par défaut, c'est le Tukey 0.25, mais tu as aussi le Hanning, Hamming , Blackman, Flat Top, etc. Et le but de ces filtres c’est de faire une transition adoucie, ce qui veux dire que l'on devrait aussi retirer ce temps de transition de la longueur totale de la fenêtre. Donc dans la pratique, pour un caisson, si tu ne veut rien louper dans les fréquences les plus basses, c'est au mini 80/90ms qu'il faudra utiliser (et + encore si tu utilises du hanning, hamming, blackmann). En dessous de ces valeurs, tu commenceras à créer des erreurs (fréquences les plus basses). Pour mieux comprendre ça, il faut s'intéresser aux techniques des analyseurs FFT.


C'est la que ça devient intéressant: quand tu fais un calage pour une teuf normalement tu fais ça en champ libre, sans obstacle et avec une acoustique qui ne génère normalement pas de coloration. Hors dans le monde du home studio ils ont un problème beaucoup plus chiant, ils sont en intérieur, cela veut dire que même avec des enceintes de monitoring à 4000balles qui dans des conditions de labo de tests donnent une réponse monstrueusement plate, il n'en demeure pas moins que si tu les colles contre un mur ca va bousiller la fréquence en fréquence: ainsi il faut faire 2 choses.
1) Trouver l'endroit dans la pièce qui induit le moins de coloration (pas contre le mur idéalement lol)
2) Débuter un calage avec eq spécifique pour l'endroit de la pièce que tu auras choisis.
Ca ne suffit pas: autant tu peux essayer de minimiser un tant soit peu les problèmes par le placement de enceintes, autant tu ne peux pas corriger les défauts de la pièce. Et si tu veux éviter les réflexions sur le mur arrière, une seule solution: encastrer les enceintes dans le mur: c’est ce que font les gros studios pour leurs écoutes principales. Et ne jamais oublier que si tu fais une correction sur une seule mesure dans la pièce, ta correction n'est valable que pour ce point précis, parce que partout ailleurs, tu auras des trous et des bosses dans ta réponse en fréquences. La solution ultime est encore de traiter la salle, et/ou à défaut de faire des mesures multipoints, puis faire une moyenne des mesures pour éviter qu'à un endroit de la pièce ça soit bon et un autre vraiment mauvais.Avec le multipoints, ça sera plus uniforme (sans être jamais parfait si pièce non traitée).


Or en studio si aucune correction n'est appliquée ça peut ressembler à ça (un truc avec pleins de trous):
Bon là dans l'image que tu as posté, le raccord bass/top est vraiment mauvais, il y a plusieurs périodes de décalage au raccord acoustique à environ 160Hz (le raccord électrique étant possiblement aux alentours de 100Hz suivant le type de calage), qui plus est le décalage temporel se fait de la manière la plus brutale qui soit, ce qui sera d'autant plus audible. On voit aussi une trainée importante à 70Hz, ce qui ne présage rien de bon.


Du coup quand pour une fréquence donnée tu fais la somme sur une fenêtre de X ms, tu obtiens une moyenne d'éléments, certains d'une intensité sonore très forte et d'autres très faible, bref il y a une perte d'information. Cette sommation correspond à une réduction de dimension de l'axe temporel pour passer sur sa version moyennée.
Je ne comprend pas tout ce que tu veux dire, mais en tous cas, ce n'est pas clair.


C'est d'ailleurs marrant de voir que l'on peut comprendre (comme Marc y faisait allusion) la géométrie d'une pièce. Par exemple si tu as tes enceintes posées sur un Bureau, tu observeras probablement un autre gros pic bien distinguable sur l'impulse. Si ce dernier est à 1m de tes enceintes, tu l'observeras 2.94ms après le premier pic car le son se propage en fonction des conditions atmosphériques à environ 340 mètres/s. (C'est marrant de faire l'expérience).
L'impulse permet effectivement de repérer des réflexions sur un mur, sol, plafonds


J'aime bien le voir de la manière suivante: le group delay est la -dérivée de la phase pour un certain interval de fréquence. C'est à dire que si la phase a un pente constante en fonction des fréquences, alors le gd est constant.
Ce n'est pas la meilleure explication qui soit: encore une fois il faut voir la phase comme la manière de représenter le GD, mais le délai est alors représenté en périodes sur tranches de 360° lorsque la phase est repliée. Non dépliée, la phase peut prendre n'importe quelle valeur au delà des +/-180°.

La phase est plus facile à interpréter que le GD parce que un un GD de 40ms sur peut ne pas être un problème si il est de 40ms à 30Hz, alors qu'il sera un problème si il est de 10ms sur une fréquence bas médium, ce qui devient contre intuitif pour le novice. La phase est alors plus parlante parce qu'on peut comparer en périodes transformées en degrés. C’est juste que le point de référence temporel doit bien être sélectionné si on veut que ce soit parlant. D'autre part, il faut aussi tenir compte de l'oreille qui est bien plus sensible aux déphasages dans des fréquences médiums que extrême aigu ou bas grave.


Du peu d'expérience que j'en ai, un groupe delay = 0ms constant c'est physiquement impossible à obtenir, mais c'est pas très grave.
Là encore, pour le GD si tu mesures avec un micro à plusieurs mètres, il faut à minima retrancher la distance micro/enceintes et dans sa gamme de fréquences reproduites (ça na aucun sens de s’inquiéter du group delay d'un caisson à 500Hz, si le caisson, est raccordé à 100Hz. A 500Hz, le filtre aura largement atténué cette fréquence devenue inaudible. Donc plutôt de s'inquiéter de la valeur affichée du GD, c’est avant tout sa linéarité qui compte.


Ce qui est beaucoup plus chiant c'est que ton groupe delay varie beaucoup même si c'est de quelques ms, à l'inverse un GD constant mais avec quelques ms de plus que s'il variait en permanence ça l'est moins. Pourquoi ? Parce qu'une variation de la pente de la phase, ça correspond à un phémomène de non linéarité (c'est pas une droite la pente quoi) et ça tes oreilles l'entendent.
Pas trop compréhensible ce que tu as écris. Néanmoins: la phase dépend toujours d'un point de référence temporel, ce qui veut dire qu'avec le avec le bon point de référence temporel une phase peut être plate, mais cette même phase avec le mauvais point de référence présentera une multitude de repliements, ce qui faussera ton interprétation de la courbe phase.



Cependant: plus on monte en fréquences, plus le GD doit être bas pour une même limite de déviation de phase (c'est juste normale convenu des longueurs d'ondes), le GD est peu significatif sur 30-60Hz.
C'est pas qu'un problème d'être bas: si tu fais une mesure à 10 mètres du système, ton point le plus bas du GD ne pourra jamais être bien plus bas que 30ms, et à 100m un peu moins de 300ms, parce que la distance micro s'ajoute à la mesure.. Est ce pour autant le systéme peut être déclaré mauvais parce qu'il ne s'approche pas des 0 ms? Non parce que tu n'as pas retranché le délai excédentaire lié à la mesure. Et ne pas oublier que dans les cas des pavillons, il y a aussi la longueur du pavillon qui vient s'ajouter (sans compter les retards liés à l'électro-acoustique du couple HP+caisson).


A quoi sert le dernier outil ? En général à chaque fois que j'applique une modif de traitement de son eq/phase vu que cela a un effet sur l'impulse je refais une mesure directement pour observer le changement. Si je comprends bien ça permet de permettre de bosser sur les corrections même si on ne dispose pas du matos sous la main pour pouvoir faire des mesures ?
Si tu n'utilises pas rephase, mais tu pratiques juste un convolution basée sur l'impulse mesurée de ton système, tout ce que tu fais c’est rajouter les mêmes défauts à ton système, autrement dit tu amplifies x2 les problèmes: si tu avais un trou dans la réponse de 3dB, tu auras maintenant 6dB, et si la phase déviait de 45° à un endroit, elle déviera maintenant de 90°. Rephase va donc te permettre de faire une courbe inverse de réponse et de phase de ton système, et ainsi générer un nouvel impulse qui servira dans la convolution destinée à corriger ton système. Rephase est donc un outil capital.


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